L’organisation du travail et ses implications sur le temps de travail sont des sujets importants dans toutes les structures où l’exigence de flexibilité et d’adaptabilité se renforce. Entreprises privées, structures publiques ou para-publiques, monde associatif, toutes les organisations sont appelées à interroger/réinterroger les règles qui gouvernent le temps de travail et son organisation.
La porosité des sphères professionnelles et privées sur ce sujet invite à l’instauration d’un dialogue large avec les salariés.
En amont des négociations, organiser le dialogue avec les salariés concernés sur la gestion de leur temps de travail, la façon dont ils articulent leur bien-être et l’intérêt de l’entreprise, leurs idées pour l’avenir…est d’abord une source de richesse pour le dialogue social. Le dialogue collaboratif ne lie aucun des partenaires sociaux car il fait apparaître et explique des positions diverses, parfois contradictoires, au sein même de la communauté professionnelle. Le dialogue social a justement pour fonction de gérer ces contradictions.
Les dispositifs de discussion proposés par Res publica visent à donner la parole aux salariés dans leur réalité quotidienne, à confronter des réalités aussi légitimes les unes que les autres, à constituer et ancrer un collectif autour de ce sujet pourtant généralement appréhendé à titre individuel.
Le mise en débat de l’organisation du temps de travail au sein d’une entreprise peut se structurer autour d’espaces de dialogue aux contours très différents pour, à la fois, partager les enjeux et les ambitions aux niveaux les plus élevés, impliquer tous les salariés concernés, mobiliser les managers dans des formats plus restreints afin de les accompagner dans le déploiement des (nouvelles) règles d’organisation du temps de travail…
Pour Res publica, un principe incontournable : garantir l’articulation entre le dialogue collaboratif et le dialogue social, tous deux légitimes dans leur champ d’intervention respectif.